InfraCo Africa reçoit une récompense majeure
30th Jun 2021
Londres (Royaume-Uni) – Hier soir, la société membre du Private Infrastructure Development Group (PIDG) InfraCo Africa a été désignée comme l’institution financière de développement de l’année 2020 (« African DFI of the Year 2020 »). Ce titre a été octroyé par le magazine sectoriel de renom IJGlobal à l’occasion d’une cérémonie de remise des récompenses organisée en ligne. Les prix IJGlobal récompensent les projets financiers et le financement d’infrastructures. Ils priment les transactions et organisations d’excellence des secteurs internationaux de l’énergie et des infrastructures.
« Nous sommes ravis de recevoir cette reconnaissance majeure de la part d’IJGlobal, une revue de référence du domaine des infrastructures », a déclaré Gilles Vaes, CEO d’InfraCo Africa. « Chez InfraCo Africa, nous adoptons une approche flexible à motivation commerciale pour combler le fossé infrastructurel en Afrique subsaharienne, en élaborant des projets d’infrastructures durables en partenariat avec le secteur privé. Cette approche diffère du modèle commercial traditionnel des institutions financières de développement (IFD), et cette reconnaissance d’IJGLobal pour notre rôle unique dans la réussite de projets précurseurs nous touche. »
Fondée en 2004 en tant que filiale du PIDG, InfraCo Africa a jusqu’à présent investi plus de 165 millions de dollars dans des projets à travers les régions et marchés les plus complexes d’Afrique subsaharienne. InfraCo Africa a utilisé ces investissements de capital patient et son expertise pour obtenir auprès du secteur privé un montant décisif de plus de 1,2 milliard de dollars US, aux fins d’investissements dans des projets qui seraient sans cela restés lettre morte.
Le jury international d’IJGlobal, qui a perçu le côté novateur de la démarche, explique : « Si les transactions d’InfraCo Africa ont été relativement peu élevées, la société s’est fortement distinguée par son rôle dans la lutte contre la pauvreté et sa création d’un véhicule agissant comme un levier d’accroissement des financements pour assurer la réussite de projets pionniers. InfraCo Africa a montré sa valeur en apportant des financements pour des industries et régions compliquées, illustrant les attentes ressenties à l’égard d’une IFD. Son action et sa collecte de capitaux privés ont donné lieu à des avantages sociaux dans un éventail de secteurs. »
Actuellement, InfraCo Africa soutient 24 projets et entreprises avant-gardistes ; qu’il s’agisse de projets d’énergie géothermique ou solaire, de transport maritime, de mobilité électrique ou d’infrastructures agricoles ou logistiques. La société utilise également ses capacités d’investissement pour faire croître les marchés de capitaux locaux, ouvrant la porte à d’autres sources d’investissement dans des infrastructures durables à long terme sur le continent. Le jury d’IJGlobal a constaté les efforts fructueux d’InfraCo Africa pour compléter les investissements dans plusieurs secteurs, et notamment pour exploiter le potentiel des activités financières en devises locales ; des efforts considérés comme essentiels pour résoudre le déficit de financement des infrastructures en Afrique.
La société centre ses activités dans les marchés frontières : plus de 50 % de ses projets sont développés dans des pays fragiles et ils constituent souvent les premières étapes au sein d’un nouveau marché ou secteur. À titre d’exemple, citons les premières centrales photovoltaïques à capacité industrielle au Chad et au Malawi – et la première à incorporer un accumulateur pour le stockage –, le premier service de ferry régulier du lac Victoria ou encore la première île ougandaise où sont distribués plusieurs services d’utilité publique.
Avec l’appui des gouvernements du Royaume-Uni, des Pays-Bas et de la Suisse, ainsi que le soutien de ses sociétés sœurs du PIDG, InfraCo Africa est bien placée pour continuer sur sa lancée. La société accorde une importance fondamentale au développement durable et analyse à la loupe l’impact climatique de chaque projet ou investissement. InfraCo Africa ne promeut pas uniquement les énergies renouvelables, mais s’attache à favoriser l’adaptation au changement climatique et la résilience sur l’ensemble de son portefeuille. Pour atteindre cet objectif, elle cherche à renforcer les avantages sur le climat de ses projets non énergétiques. Au Libéria, par exemple, la société a intégré l’énergie solaire à son installation de stockage. Au Kenya, elle s’est conformée aux normes EDGE de l’IFC lors de la construction de logements abordables pour étudiants. Au Sénégal, elle a élargi l’accès à l’irrigation alimentée par l’énergie solaire pour les fermiers exposés à une pluviométrie irrégulière. La priorité est de tenir compte, tout au long du cycle de vie, des normes sanitaires et de sécurité strictes, mais aussi de respecter les normes de gestion environnementale, de conformité, de gouvernance et d’équité des genres.
Vaes a conclu : « Malgré leur relative petite taille, InfraCo Africa et le PIDG font grandir un important vivier de projets d’infrastructure reproductibles et de qualité, ainsi que d’initiatives sur les marchés de capitaux d’Afrique subsaharienne. Nous pouvons innover et prendre des risques là où le secteur privé les évite. Nous structurons notre soutien pour faire avancer les projets dont le concept nous paraît finançable et qui sont, à nos yeux, capables de devenir une réalité commerciale suscitant d’autres investissements privés. Ce faisant, nous transformons des vies dans les pays où nous œuvrons. »