COP 28 : le député Andrew Mitchell et les parties prenantes célèbrent les progrès accomplis par Dhamana Guarantee Company

Dubaï, Émirats arabes unis : Lors de la journée de la COP 28 dédiée à la finance, Andrew Mitchell, député britannique et ministre d’État pour le développement et l’Afrique, ainsi que les représentants du gouvernement kenyan et des parties prenantes ont célébré ensemble, dans le Pavillon britannique, les progrès accomplis par la société nouvellement constituée Dhamana Guarantee Company Limited (Dhamana). Cette nouvelle société a été créée afin de libérer des capitaux locaux en faveur  d’infrastructures durables et de projets qui contribueront  aux efforts d’atténuation et d’adaptation au  changement climatique  en Afrique de l’Est.

Dhamana a été créée à Nairobi, au Kenya, par InfraCo Africa (société du Private Infrastructure Development Group ou PIDG) et Cardano Development, avec le soutien de FSD Africa. La société tire parti du succès d’autres mécanismes de rehaussement de crédit appuyés par PIDG, notamment InfraCredit Nigeria et InfraZamin Pakistan. Elle a récemment reçu la promesse d’importants investissements de la Banque africaine de développement (BAD) et de CPF Financial Services (CPF), deux institutions représentées aux côtés de PIDG lors de la réunion avec M. Mitchell à Dubaï.

« Comme nous l’avions récemment défini dans notre livre blanc, le Royaume-Uni s’est engagé à soutenir les pays qui cherchent à puiser dans leurs propres ressources pour lutter contre le changement climatique, a déclaré M. Mitchell. Ces investissements apporteront les garanties nécessaires pour que les fonds de pension kenyans financent le développement d’infrastructures résistantes au climat dans le pays. Je suis ravi de voir que PIDG, Cardano Development et FSD Africa travaillent avec la Banque africaine de développement et un fonds de pension kenyan, à la mise en œuvre de cette nouvelle approche. Cette collaboration montrera également comment les ressources africaines peuvent être utilisées pour financer le développement du continent. »

Dans un premier temps, Dhamana concentrera ses activités au Kenya, ce pays détenant d’importantes ressources sous  forme de fonds de pension, d’assurances-vie et de fonds privés. Toutefois, au Kenya comme dans la majeure partie de l’Afrique de l’Est, les projets d’infrastructure et investissements basés sur les flux de trésorerie dépendent largement de prêts bancaires libellés en dollars américains. Ces prêts s’étalent rarement sur des durées suffisamment longues pour assurer la réussite du projet, ce qui peut exposer les emprunteurs aux risques de change. Ce sont ces défis que les garanties de Dhamana en devises locales visent à atténuer.

Christopher Olobo, PDG de Dhamana, a déclaré : « La COP28 se concentre sur la nécessité de s’unir, d’agir et de mener des actions climatiques concrètes. Dhamana incarne cette philosophie en créant des partenariats pour transformer notre financement du développement en Afrique de l’Est, accélérer l’accès à des infrastructures à l’épreuve du changement climatique et réaliser les objectifs de développement durable des Nations unies. Avec le soutien de nos actionnaires, Dhamana renforcera les marchés de capitaux locaux, d’une part en reliant des projets susceptibles de financement avec des réserves inexploitées de capitaux institutionnels nationaux et, d’autre part, en garantissant  la confiance des investisseurs quant  à l’utilisation de leurs fonds en faveur d’un changement positif. »

Gilles Vaes, PDG d’InfraCo Africa, a ajouté : « Nous sommes extrêmement fiers du travail entrepris par toutes les parties pour créer Dhamana et attirer les promesses de financement indispensables pour concrétiser sa vision. » Philippe Valahu, président-directeur général de PIDG, souligne l’importance de Dhamana pour l’action climatique : « Les garanties en devise locale de Dhamana s’ajoutent au portefeuille de mécanismes de rehaussement du crédit de PIDG et appuieront la croissance des marchés de capitaux. Elles libéreront également des capitaux nationaux pour soutenir le développement d’un écosystème florissant de projets et d’infrastructures à l’épreuve du changement climatique en Afrique de l’Est. »

Joost Zuidberg, PDG de Cardano Development s’est exprimé avec enthousiasme : « La force de Dhamana réside dans sa capacité à catalyser des investissements substantiels d’institutions financières d’Afrique de l’Est. La société consolide ainsi les bases d’un financement durable dans le paysage économique en plein essor de la région. Le cœur d’activité de Cardano Development est l’incubation et la gestion de solutions de garantie pour les marchés émergents et frontière. Nous sommes ravis de collaborer avec la BAD, le County Pension Fund, InfraCo Africa, PIDG et FSDA sur cette innovation. Ensemble, nous apportons à Dhamana le soutien et les capitaux requis pour mener à bien cette mission essentielle. »

Mark Napier, PDG de FSD Africa, a ajouté : «  FSD Africa est engagée à soutenir les marchés obligataires et les facilités de rehaussement de crédit en devises locales en Afrique, compte tenu de leur rôle essentiel dans l’atténuation des risques. Ils sont en effet cruciaux pour mobiliser le financement climatique auprès des détenteurs de capitaux locaux et internationaux, au bénéfice d’économies africaines nécessitant des sources de capitaux variées pour financer leur croissance verte ».  FSD Africa est particulièrement heureuse de fournir un financement de démarrage pour Technical Assistance Facility de Dhamana Guarantee Company Limited. Grâce à ce financement, un soutien aux transactions et à la préparation de projets sera fourni aux éventuels émetteurs d’instruments d’emprunt innovants pour les investissements climatiques. Le réservoir de projets bancables et à l’épreuve du changement climatique en Afrique orientale s’en trouvera augmenté. »

Suite à l’annonce récente de l’approbation par la Banque africaine de développement d’un investissement de 10 millions de dollars US dans Dhamana, Solomon Quaynor, vice-président de la BAD pour le secteur privé, a confié : « La solution de rehaussement de crédit de Dhamana s’inscrit parfaitement dans plusieurs objectifs stratégiques de la BAD, notamment notre engagement à stimuler le marché des emprunts en devises locales pour débloquer de nouvelles sources de financement vert et durable, destinées au développement du secteur réel et des infrastructures en Afrique de l’Est. »

Dr Hosea Kili, PDG de CPF a conclu : « CPF Financial Services est fière de son investissement dans Dhamana, une nouvelle société de garantie au service de la région est-africaine. Dhamana devrait libérer des emprunts en devise locale provenant de sources de capitaux encore inexploitées au Kenya et dans la région est-africaine. Elle devrait ainsi garantir des obligations en devises locales achetées par des régimes de retraite, des assureurs et d’autres institutions financières d’Afrique de l’Est.  Ce fonds de garantie permettra au secteur des infrastructures, entre autres, de recueillir davantage de fonds localement, en shillings kenyans, sans que les emprunteurs ne soient lésés par la dévaluation du shilling par rapport au dollar. »